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je vis, je dis, je ris ...ou pas
17 avril 2007

Le lundi à la peine

Je comprends mieux pourquoi Garfield n'aime pas le lundi, parce que pour un chat qui est toujours en repos, pourquoi craindre le jour qui signifie pour la majorité des gens le début d'une longue semaine de labeurs, de cours, de potins divers et guère variés, parce que le lundi est en lui - même un jour de poisse. On s'extasie sur le vendredi 13, devenu surtout l'étendard de la française de jeux alors que ce fatidique jour se pointe toujours en prévenant mais jamais prévenant, impertubable, toujours à l'heure : à peine dimanche sonne ses douze coups qu'il arrive, trompette de Jéricho qui ébranle les murs de notre cocon ; même les jours de vacances, rien que d'énoncer son nous fait frémir au plus profond de notre chair, car on sait que rien que de poser le pied sur le sol ce jour là est une grossière erreur.

LUNDI : cela sent la délation "l'un dit", le début d'un lunch qui finit par se répandre sur les draps, suite à la chute d'une boite de mouchoir posée sur votre table de chevet, table secouée par le chat venu se frotter suite à la salière qui s'est renversée sur son dos quand le ballon du voisin a heurté le pommier du jardin dont la branche que vous vouliez couper depuis deux mois a cogné fortement sur la boite aux lettres, dont vous n'aviez pas consolidé le pied, qui s'est alors rompu, et qui est tombée sur la planche à roulette que vous aviez demandé à votre fils de ranger ; la planche a roulé jusqu'à la fenêtre de la cuisine, en écrasant en passant votre rosier que vous aviez de toute façon négligée de tailler, a tapé lourdement sur le mur, a ricoché sur une balle de tennis (qui aurait du également être remisée) qui sous le choc s'est envolée, tel Icare transformé en soleil, a percuté le carreau droit qui as'est pulvérisé. Le choc léger a fait trembler votre étagère à épice, toujours branlante malgré le fait que vos enfants vous avaient démontrés par fortes expériences que tout ce qui osait s'aventurer dessus finissait en bas et donc la salière est tombée....

Mon lundi était au soleil mais j'ai appris que dans deux semaines j'occuperais un boulot encore pire que celui que j'effectue actuellement. J'ai demandé ma mutation pour échapper à Charybe et je fonce sur Scylla. J'a été convoquée par la Directrice du Centre de loisirs suite au nouveau pugilat dont a su être l'auteur Hippolyte qui, une fois sur sa lancée, ne sait pas s'arrêter et ils ont du se mettre à plusieurs pour l'empêcher d'achever sa proie. Croyez - moi, cela ne me rassure pas de savoir que ce n'est pas lui qui a commencé et j'essaye de lui faire comprendre que légitime défense ne signifie pas légitime défonce. L'entretien a duré plus d'une demi - heure et j'en suis sortie exténuée, consciente du peu de temps que je lui consacre, impuissante à lui offrir le père dont il rêve, à qui il en veut de venir si peu mais qu'il n'osera jamais affronté ou salir l'image. Et la mode est à la psychologie : allons voir un psychologue ! Il a surtout besoin de murir pour affronter la réalité, l'assumer et accepter sa souffrance. J'espère que la maturation sera à point avant qu'elle ne soit à poings !!!

Bref, lundi semble contagieux puisque ce matin, je devais aller à C. pour travail et je suis tombée dans un embouteillage à cause d'un accident (il y a donc d'autres personnes qui doivent maudire les mardis) et j'ai du rebrousser chemin. Bon, en réfléchissant, je me demande si c'est une si mauvaise chose (enfin mon rebroussement, pas l'accident, toujours regrettable, surtout que vraiment j'ai rien vu et que j'ai à peine de quoi discuter 1 mn !!!), parce que c'était pour le boulot et vu comment je vais être récompensée de ma forte compétence reconnue et saluée, par une rétrogradation (et là encore, ne me réconforte pas le fait de savoir que j'aurais le même salaire)à un poste que ne voudrait même pas occuper l'immigré du coin (excusez moi, au secours, je suis infestée par le lepenisme ambiant ! - au passage, mon fils m'a dit de ne surtout pas voter pour Sarkosy et Lepens (je sais pas pourquoi il rajoute un s), que c'était injuste qu'on ait le droit de voter qu'à 18 ans et que lui voterait Ségolène parce qu'elle était la numéro 8 (explication donnée quand je lui ais demandée son pourquoi, le 8 étant le numéro de son affiche sur les panneaux électoraux) - je lui ais répondu que si Sarkosy était élu, il serait déjà sous les barreaux vu que pour S. il faut même se méfier des gosses de trois ans alors un de 10 qui tape ses camarades, c'est un criminel !!!surtout qu'il est récidiviste.)

Vivement mercredi !

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