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je vis, je dis, je ris ...ou pas
13 juin 2007

Je suis encore en retard pour la danse

Moral moyen car je me suis coincee toute seule dans un boulot franchement pathetique, sans revolver sur la tempe, ni imperatif financier, ni pression familiale si ce n est celle de ma cervelle qui se vidait peu a peu de sa substance. Et maintenant, je me retrouve face a un chef qui se comporte comme un vizir qui n a pas compris qu il etait calife, que les decisions qu il prrend sont faites pour être appliquees et non remodulees en fonction de son interlocuteur, qui vous glorifie comme chef des services administratifs mais n ecoute pas les propositions que vous pouvez lui chuchoter, vu qu il a la trouille, la trouille de changer quoi que ce soit et de remuer la merde ambiante.

Vous pensez que l ambiance rattrape le peu d interet du travail, que les gens semblent s entendre, mais qu un s absente et les masques tombent et les critiques fusent. Toujours la même rengaine, y en a qui n ose pas rentrer chez eux, de peur d entendre leurs oreilles sifflees. Je participe bien sûr a l hypocrisie ambiante, bien que j essaye le plus possible de rester a l ecart, mais s il faut lyncher pour s integrer, lynchons et pansons nos plaies a la maison (parfois pour nous soulager, crions cent fois sur les gosses pour nous decrisper de la tension haineuse de la journee, comme catharsis parce qu on a du mal a se supporter, a soutenir une image de soi devalorisante et peu estimable)

Jj, lui, peut se rengorger car le maire de M..., UMP, l a appele sur son portable.Il lui a fait tellement bonne impression, alors que Jj, en tant que delegue du personnel, cherchait a recaser les 9 personnes licenciees, qu il lui a demande de l accompagner a la Garden Party du 14 juillet aux Champs Elysees (accessoirement attifee de moi - même). Mais mon Jj, qui est un homme d honneur et c est pour cela que je l aime (et pour autre chose que je ne saurais detailler dans ces pages ouvertes au grand public, pourtant averti), a decline de rendre les armes et de se  ranger du côte de l ennemi. Apres coup, il s est demande s il n avait pas loupe une grande occasion, mais je lui ais dit qu il avait eu raison de ne pas  s etre laisse acheter, qu il pouvait être un CGtiste fier de lui(contrairement a un soit disant chef de ce conglomerat qui s en va trainer a Cannes !!!) et de quoi on aurait pu discuter avec ces gens d un autre monde vu qu on ne payait pas l ISF, que j aurais du me laver la main 10 fois par jour si j avais du serrer celle de Sarkosy, que Johny etait mieux en photo, sans ses rides, et de toute facon, mon budget ne me permettait pas d investir dans un costume d apparat.....On doit être les seuls personnes d honneur parce qu en j en parle, passez le moment de suspiction de racontard vantard, même les anti - sarkosystes endurcis se verraient bien deguster des petits fours : ah mais non, imaginez que je trouve Nicolas sympathique !!!!!(rien que d y penser j ai des sueurs froides !).

Un que j ai trouve moyennement sympathique, c est le pedo psychiatre (et non pseudo psychiatre) que j ai vu pour Hippolyte, car vas y que je cherche la cause du probleme, que je fouille et que je disseque tout ce que la dame(vraiment coupable en plus)me debite.  Et mon Hippolyte, trop content de susciter l interêt, de sortir un mensonge gros comme mon poing (qui n est pas si gros mais consternant quand on finit par le recevoir sur le museau) : pas tout compris, une video que son pere lui aurait montre où on le voyait tabasser un gosse. Tout ca, pour se vanter que s il etait violent, c etait pour copier son pere. Oui; son pere etait violent mais  s en prenait aux choses ; il a casse un telephone, un auto radio, un ordinateur, mais une personne...Oui, il etait blessant avec le gosse qui petit, se cachait derriere son nainnain et pouvait se coucher sur un banc a l ecole, sans bouger et quand son pere nous a quitte, pour la troisieme fois mais non la derniere, il s est rouvert. Oui, quand son pere lui parlait, c etait souvent mechamment et mon fils prend encore le verbe degage pour un gros mot parce que c est ce que son pere lui disait constamment. Et maintenant, Hippolyte l idealise, idealise la violence parce qu un moment, j ai vecu un cap difficile où je ne repondais que par la violence, depasse par deux enfants a elever seule et qui refusaient de m obeir et le tapais trop facilement. J ai su me controler et maintenant je me contente de crier, et j essaye d espacer mes cris, bien qu il les cherche...comme preuves d amour ??!!. Oui, nous lui avons peut être legue cette violence, exacerbee par l absence d un pere m en foutiste, egoiste qui vient quand ca lui chante, s abreuvant de l affection que lui apporte alors des enfants en manque, qui s accrochent a lui comme le messie, puis rassasie, repart et fait le mort le mort jusqu a la prochaine apparition, la prochaine resurection en sorte. Oui, je reconnais mes fautes, de ne savoir pas l ecouter, le caliner comme il voudrait, accaparee par tant de bruits fortuits, de n avoir su garder son pere attire que par le don de soi (monetaire surtout et sa nouvelle copine lui paye tous ses caprices). Et je reconnais qu Hippolyte est vraiment un bon garcon parce qu il garde le sourire, la joie de vivre même s il pleure si facilement, vit dans le regret d un passe qui n a jamais existe où son pere etait la, aimant et partageur et s invente donc des moments joyeux, intimes et malgre tout violents.

Et je ne sais pas s il faut couper tout lien avec ce pere. Ais je eu tort de m accrocher alors qu il faisait souffrir H, ais je eu tort a chaque fois de lui ouvrir ma porte parce qu il etait le pere de mes enfants ? Et sa visite mensuelle (trimestrielle même) est elle un bien ,une maltraitance, une negligence ? A chaque fois, c est Jj qui en prend pour son grade et je crois qu il a baisse les bras et ne souhaite plus qu être un beau - pere pour ne pas s attacher trop a des gosses qui ont vite fait de le comparer(en largement moins bien) a ce pere absent, alors que lui est la et passe pour le mechant car lui fâche, crie, s enerve, ordonne, pete, ronfle, est vivant tout simplement et accessible aux piques, aux moqueries....

Bref, (en ce moment, j utilise beaucoup cette expression alors que je suis vraiment loin d être breve, c est peut être un rêve, une utopie plutôt) le soleil revient, les nuages sont dans ma tête !

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