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je vis, je dis, je ris ...ou pas
26 juin 2007

L'homme domine, la femme rumine

Aujourd hui, une conference du Dr Jivago sur la superiorité de l homme sur la femme, la preuve par le quotidien :

- l homme ne débarasse pas la table de son petit dejeuner, alors que la femme, assujettie au joug de la servilité et de la praticit"qui veut que si elle ne le fait pas ce matin, elle devra le faire ce soir, en rentrant epuisée du boulot, s empresse de ramasser, éponger, tout laisser en plan dans l évier, appelée par tant d autres tâches serviles et sulbaternes, comme de donner le biberon au petit dernier. L homme, lui, sait que la femme petit déjeune après lui et se chargera de faire nappe nette.

- l homme ne se donne pas la peine de mettre le bouchon lorsque, chevaleresquement, il ordonne a sa femme de rester assise, à se réchauffer devant une tisane fumante, frêle creature qu elle est à craindre le froid polaire de ce mois de juin alors que lui n' arbore qu" un tee shirt, bien qu' il ne dirait pas non, lui aussi, à une petite tisane lorsqu' il aura accompli la noble activité qu il s' est assigné : faire la vaisselle. Car lorsqu un homme fait la vaisselle, c' est la rationalité qui est en marche : pourquoi mettre un bouchon alors qu' il empêche l' eau de s écouler et celle ci déborderait de l evier, obligeant la femme à passer la serpilliere(l homme ne passe pas la serpillière ou alors si sa mere le fait à sa place). Bien sûr l' homme pourrait fermer les robinets, mais alors comment ferait il la vaisselle ?

- l homme, quand il fait les courses, suit de facon scrupuleuse la liste élaborée en commun avec sa femme (il écrit ce qu' elle lui dicte, son cerveau etant accaparé par des pensées plus hautes, du genre a t-il fermé la voiture en rentrant du boulot ?). Il n' omet rien et ne prend rien de plus, il rentre fier de son butin, un sourire d 'aise sur les lèvres, admirant sa prouesse(il a su trouver du premier coup le lait 1er âge), sa vélocité(il a mis 10 mn chrono en main, il aurait mis moins de temps s' il n' avait pas eu tous les feux rouges en rentrant), son endurance(il n 'a pas craque, même quand il s est rendu compte qu' il n arrivait pas à déchiffrer un mot de la liste, il a plongé au fond de son être et a supposé que c 'etait de la lessive), sa tenacité(il a tenu bon face aux sourires mielleux d' une petite vieille qui voulait lui prendre son tour et lui faire baisser sa moyenne), son incorruptibilité(il a decline une offre de gouter un échantillon indéterminé d une nourriture dont la tracabilité est sujet à discussion et l' homme ne discute pas quand il fait ses courses, encore moins avec les caissières de peur qu elles ne tombent amoureuses de lui), sa gestion économe d' un budget qui, sans lui, sombrerait dans une banqueroute inextricable...Et la femme de s accuser de n 'avoir été plus explicite,  alors que pour elle yaourts au pluriel signifiait qu il fallait en prendre plusieurs sortes, de se mortifier d avoir oublié de spécifier l 'achat de couches alors qu il ne lui en reste que de quoi tenir jusqu' a ce soir, de se féliciter qu' un homme ne cède pas aux sirènes des promotions qui l aident, elle, pauvre femme ne beneficiant pas d une cantine, à garnir son estomac et donc de remercier son mari de lui faire tenir son regime (et de se jurer, donzelle sans cervelle et incorrigible, de faire les courses la prochaine fois pour souiller refrigerateur et placards de denrées futiles et variées !).

- l homme  ne s 'adapte pas a la nature,  c 'est la nature qui s' adapte a elle. Sa femme lui demande de rapporter un ruban violet foncé, pour aller avec la robe de poupée que sa fille portera pour son spectacle de fin d 'année, il ramenera un ruban bordeau tirant sur le rose parce qu' il etait dans la vitrine et qu' il pouvait donc l' acheter. Elle (cette femme toujours dans l 'exigence, le caprice) lui propose d' aller acheter un cadeau diddle pour l' anniversaire d 'une copine de sa fille, il dépose dans ses bras tendus un petshop parce que ça ressemble à rien un diddle et qu' il faudrait vraiment relever le niveau d'éducation de cette maison.

- l' homme, qui prend toutes les choses en main (même quand elles lui echappent), aime sa femme et sait la faire rêver, espérer et aspirer à un monde meilleur. Pas un jour ne passe sans qu 'il ne lui offre paroles enchanteresques, récompenses flatteuses qui, heureusement, ne sont jamais concrétisées, de peur d enfoncer la femme dans la turpitude, la luxure, la gourmandise, l 'insatiabilite et, au contraire, lui apprennent à s 'autonimiser et à s 'offrir par elle - même ce que son mari lui avait suggéré, car la femme, être inferieure, ne saurait se détacher des biens matériels alors que l' homme sait se satisfaire de sa voiture, sa telecommande et de ses clubs de golf.... L homme, ainsi, sait lui promettre des plaquettes de freins qu il installera lui - même quand il ne sera pas occupé à comprendre l 'intrigue pointue de  la dernière enquête de l' inspecteur Barnaby,  relire l' intégrale des pifs gadget, à critiquer la raison merdique de son enfoiré de patron ; il sait lui prendre rendez - vous chez speedy quand les plaquettes usées jusqu' a la corde se mettent a vocaliser vertement à chaque decrecendo, un mercredi si possible, jour où le vehicule est indispensable ; il sait avoir une reunion ce jour la, rendant chanceuse la femme qui avait posé son mardi pour se reposer (et accessoirement aller chez le docteur pour le dernier né) et donc se morfondre dans une oisiveté vicieuse : elle peut ainsi se rendre à ce cher garage, confiante et rasserénée par son mari lui certifiant que c 'est l histoire d une demi heure, puis se retrouvant obligée de rentrer a pied(parce que le speedy sera rapide vers 17h00), de récupérer son gosse chez la nourrice, de se rendre à poussette chez le docteur, de retourner au domicile, de marcher jusqu 'a la pharmacie avant de poursuivre son periple jusqu' au speedy situé, afin de ne pas polluer avec son enceinte bleu criard et franchement laide, loin du centre, sous un soleil qui s' est decidé de taper fort alors que la femme, frigorifiée jusqu ici, avait enfilé un pull sous son blouson (il aurait pu pleuvoir, mais ça la femme l 'attendait trop avec son parapluie, sa couverture anti - pluie etc). Clef en mains, chèque en moins, bébé enfin calé sur le siège auto, elle s' essouffle à caser la poussette géante dans son coffre minuscule, avant de se précipiter (mais pas trop, les plaquettes étant neuves) récupérer les grands à la garderie. Ah heureusement que les hommes sont là, les femmes ne sauraient pas comment s' organiser !!!!

PS : je remercie l 'homme qui a servi d 'exemple afin de prouver la superiorité masculine et le remercie d 'autant plus de ne jamais tomber sur ce billet !

reps : toute allusion à des clubs de golfs est de l' ordre de la fiction.

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