Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
je vis, je dis, je ris ...ou pas
3 décembre 2007

Des bonnes nouvelles à profusion et perfusion

Déjà, une bonne nouvelle, qui enchante mon cou qui n'est plus contraint d'effectuer des allers - retours réguliers, du clavier réél au clavier virtuel, au gré des caprices de la langue française qui pose des accents à tire - ligne, suggérant que l'aigu ne se confond pas avec le grave, et que rien n'est sans l'accent tué.... : mon cher et tendre mari ,généreusement, m'a fait don d'un clavier écru penchant vers le salisatre, errant tristement sur les vagues étagères d'un local échoué au fin fond d'un couloir sinistré de son entreprise en dérive. Bref, l'a tendu la main, s'est servi, n'a pas pris le plus joli, l'a glissé sous son aisselle (qui a peut être laissé une empreinte supplémentaire sur ce clavier sédimentaire, l'a glissé dans son coffre et l'a déposé, telle une offrande fortement imprégnée d'un lourd passé, pour mes mains guères délicates puissent taper rageusement sur ce qu'il m'avait promis de m'offrir pour noël (et là, franchement le père Noël est vraiment une ordure !). Mais bon, j'ai un clavier fonctionnel à défaut d'être .....un monsieur propre où je pourrais me mirer dedans (plutôt me murer dedans, à soulever les innombrables poussières millénaires qui accompagneront désormais mes emails (et non émail) patinants....cif, cif, cif, pleurent mes doigts dégraissants)

Encore une bonne nouvelle, m'exclamais - je, une fois arrivée à décoller mon pouce d'une barre privatrice d'espace digital : Marcus semble marcher. Je dis semble parce qu'il n'est pas arriver à se maintenir debout assez longtemps pour que je m'assure que ce sont bien ses jambes qui le portent et non une poussée soudaine du sol, des fourmis très gourmandes (et costaudes), les fils d'un marionnettiste manquant de coordination ou une faim peu tenace. Il sait, par contre, particulièrement bien tombé, toujours de façon théatrale, une gestuelle sûre, une diction claire et un sens scènique qui semble inné : le temps, l'espace, le lieu importent peu. Mon Marcus sait jouer sur une trame éprouvée : le secret : je marche si on ne me regarde pas, la tragédie : si on a le malheur de me regarder, je tends mes bras désespérément, gémissant sous le poids d'une couche complice, le drame : toujours un obstacle empêche le héros de démontrer sa bravoure, ou sert bien à propos notre tartuffe désireux d'une halte prolongé dans des bras bien porteurs. Bref, Marcus me fait plus marcher qu'il ne marche...

Autre bonne nouvelle : une dentiste a résisté à Octavia et a su terrassé la peur foudroyante de ma pauvre fille qui n'en a carrie : un amalgame a été déposé (et un résolu : Octavia n'est pas Attila, parce que là où le dentiste passe, les dents repoussent...ou repoussent moins si le dentiste est aussi orthodontiste....pardon : cette phrase a pris racine dans mon cerveau gâté !). J'ai cru qu'elle lévitait sur le fauteuil tellement ses jambes tremblaient, mais elle a su dompter sa peur..dommage que pour en arriver là, il ait fallu que j'aille à un cabinet presque ministériel tellement il est lointain...

Et pour finir, une merveilleuse nouvelle: le directeur financier de l'entreprise de mon mari a dit qu'il pouvait être sûr de bénéficier de son salaire de décembre. Pour 2008, il compte sur les bonnes résolutions des banques ! Mais mon mari doit envisager de travailler comme avant pour gagner rien : le pdg n'a même pas les moyens de le  licencier !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité