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je vis, je dis, je ris ...ou pas
29 juin 2012

On ne donne de la chance qu'aux gagnants

Alors que certains transpirent à grosses gouttes,

non pas à cause de la chaleur,

qui s'est fait un petit tour et puis s'en va, juste le jour de mon expédition à la grande ville, où, pauvre campagnarde, éblouie par les sens interdits, les feux rouges et autres intercalaires chargés de défluidifier les liaisons nerveuses des gens s'escrimant à être à l'heure à leur rendez-vous, emmitouflée dans la torpeur tropicale d'un monospace, malheureusement, no lonesome sur la route away from home, les reins chauffés par les coups de pied d'un gosse décidé à battre le record de désendurance de mon impatience, lessivée de parcourir, en long, en travers et en péril, des voies affluentes, accidentogènes  et sans plaisir, à la recherche d'un emplacement non payant ou d'un pathétique propriétaire dépourvu de garage, j'allais signer l'arrêt de mort des yeux de lynx de mon fils

- une légère astigmatie nécessitant cependant l'achat de lunettes correctrices qui, à peine essayées, devront essuyées un flot de larmes de la part d'un gamin entrant dans la cour des moqueries enfantines pour port de tares non autorisées et me vaudront un arrêt pipi en catastrophe, vu que le bambin liquéfié et assoiffé après une longue marche exténuante de 5 mn (dont 1 mn à supplier qu'une personne compatissante le prenne dans ses bras et 1 mn à supplier que la même personne, au dos bloqué, le pose pour qu'il appuie sur le bouton rouge du feu tricolore qui sert manifestement à faire croire aux piétons qu'ils possédent le pouvoir de changer le monde), sous un cagnard aveuglant de fin du monde (éphémère, puisqu'aujourd'hui c'est tout juste si on se croirait au commencement de l'été), s'était précipité sur la bonbonne d'eau fraîche pour en découvrir les bas-fonds...et je me demande si les 50 euros ajoutés à la facture, pour couvrir les frais de rafraichissement du matériel informatique, ne visaient pas en fait à comparer mon fils à un robot lappeur (inventé par un employé se désespérant de ne pas parvenir à saliver suffisamment pour lécher le cul de son patron)...I'm shocking rétrospectivement..mais c'était la fête du cinéma et mon fils a une lourde tendance à raffoler de la comédie française (qui ne fait rire que le spectateur qui se paye la tête du réalisateur qui a pu croire que ses gags allaient lui permettre d'apprécier la Suisse) -,

mais du fait qu'ils doivent plancher durement sur la paix en Algérie (un jour, mon président viendra, un jour, on votera, dans un bureau, heureux, sans turban, lire le journal qui nous apprend. Quand le printemps, un soir, réveillera l'espoir, les augures chanteront, les experts sonneront, la fin de notre raison...), la signature contre-versée (si tu signes pas, t'auras pas le droit d'entrer dans une zone de turbulence) du traité de Maastricht (un contre tous et tous pour moi) ou la pauvreté dans le monde (qui se caractérise par l'absence de moyens financiers suffisants pour organiser une grande fiesta de fin d'année scolaire, permettant à des gosses de 14-15 ans de se payer une bonne suée, sans avoir à affronter la bouche d'un patron à la patte trop graissée ou celle d'un fusil à la crosse mal graissée), pour obtenir un brevet pour lequel les entreprises ne se battent pas,

d'autres se consolent de la défaite de l'équipe de France de football en professant que l'argent pourrit tout, sauf lorsqu'il est durement acquis à la loterie.

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