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je vis, je dis, je ris ...ou pas
14 février 2015

Le retour des brèves de contes notoires

Quelques longueurs dans un périmètre restreint :

Mon troisième après avoir écouté une pub L, axée sur des personnages récurrents d'une famille qui passent leur temps à faire leurs courses à L et à se vanter qu'en achetant 6 packs de 24 yaourts, ils font des économies parce qu'ils vont plus souvent aux toilettes (ce spot a été honteusement censuré), me demande combien le gosse (ou un ersatz de gosse) est payé alors que son texte se limite à des "Ouais", du même Enthousiame qu'emploie Hollande sans parvenir à incurver la courbe du chomage (peut être devrait-il aussi embaucher Autorité et Fidélité). Je lui réponds que je ne sais pas, peut être 200 ou 500 euros.... je n'ai hélas pas réussi à percer dans le monde publicitaire malgré une influence certaine auprès de mon lecteur. Il décide quel sera son 28ème métier : "moi aussi, je veux être ouaististe !".

Le dimanche est le jour de repos du seigneur et le jour des corvées pour moi. Lorsque je n'ai pas les bras chargés d'une quatrième, je passe l'aspirateur ou autre prétexte pour ne pas le passer, je peux ainsi "cuisiner", m'efforçant de préparer des gamelles appétissantes à mon cher époux, à l'aide de légumes fraichement cueillis dans la boite

. Je poële d'un côté, de l'autre, rajoute une touche personnelle : un zeste de trop cuit et mets le résultat (d'une addition de zut, j'ai que deux mains, demande à ton père et pourquoi je me décarcasse) dans le congélateur. Parfois, j'ai la folie de "cuisiner" pour moi (quand je sens que mon estomac est assez plombé par mon régime Yaplusqueça) et poële d'un côté, puis de l'autre un poisson pas identifié (malheureusement né), j'ajoute un accompagnement de déroute et hop dans le congélateur, en haut, pour bien le séparer des gamelles de mon mari que je dispose en bas. Bien sûr, j'omets de signaler cette précision, alors que je suis consciente que mon ogre de mari (pour lequel une pointe de jalousie commence à se développer au fur et à mesure que sa poitrine prend de l'autonomie) aime surtout ce que je lui prépare parce qu'il a, comme il dit, une surprise chaque jour (et une réserve de bicarbonate de soude)...ne sachant pas toujours reconnaître ce qui se cache derrière cette sorte de purée de choux à l'arrière goût de rouille (des épinards ). Quelle fut donc ma stupeur le lendemain quand, au moment de saisir ma pitance, je me rendis compte qu'elle m'avait fait une infidélité pour finir dans la panse de mon mari qui réjouit, le soir venu, me remercia: c'était pas mauvais ce poisson de midi. Un petit goût de citron pas trop pressé d'être avalé, tu devrais en manger...(mon lecteur attentionné peut se demander si je criai famine, me trouvant fort dépourvue, quand la bise judaesque se fut repu. le placard lui est prêteur et m'a fournie en danse intestinale).

Le plus dur lorsque l'on dispose d'un enfant est de lui trouver un surnom approprié, correspondant à sa personnalité. Le choix du prénom se fait bien avant la naissance (voir la conception) et retrace mieux la culture, la sociologie, la curiosité livresque ou l'indigence sériesque, l'ascendance matriarcale ou la soumission ancestrale à la cellule familaile (que ceux de ma génération qui ne portent pas le prénom de leurs grands parents regardent notremanque d'indignation, quand vient leur tour de vouloir baptiser leur gamin d'un Marcel ou d'une Léonce alors que rien, si ce n'est une madeleine sans conservateur, ni colorant, ni huile de palme, ne les oblige), voire le hasard du calendrier (j'ai échappé au prénom Fétnat de peu), qu'un éventuel indice sur l'avenir d'une progéniture empêtrée dans la conjugaison du genre avec l'étymologie placé après l'originalité.

-------Avec réflexion et forces emmélages où je finis par énumérer tous les prénoms avant de trouver celui auquel répond le fautif (un jour, j'ai malencontreusement appelé mon mari d'un prénom inusité dans la famille : il l'a très mal pris et moi encore plus, parce que je ne me souvenais pas de qui pouvait être à la source de cette confusion et peut être d'un fantasme....parfois, pour essayer de réveiller des veines glacées par une union aux traits tirés, mon cher époux s'aliasse d'un prénom aux consonnances latin lover et prend des poses lascives et suggestives (ici, je calme mon lecteur qui commence à s'échauffer : mon mari a peut être une poitrine plus grosse que la mienne, mais il est surtout bonnet de nuit), ce qui confirme qu'un surnom peut sauver un Clark Kent de la médiocrité, même si'l ne fait que survoler son plan de carrière), je regrette de ne pas avoir appelé mes enfants 1, 2, 3, 4 et mon mari équation à double mal connues-----

D'où la réflexion intense qui agite nos échanges, déjà houleux par le fait de savoir qui arrive le mieux à simuler à coma quand il s'agit de ne pas entendre la petite pleurer, pour trouver un surnom représentatif de la beauté, de la précocité, de la véracité de l'échantillon humain qu'elle nous rend plus accessible chaque jour dans sa couche. Mon mari hésite entre Poupinette (pour rimer avec le célèbre : qui rit, qui pète, comme une trompette) et le plus beau bébé du monde. Moi, en entendant les sont si touchants qu'elle émet de sa gorge si délicate, j'hésite entre Charal et Godzilla. Punaise, cela a même pas 7 mois et demi et cela pourrait doubler un remake du massacre à la tronçonneuse (par précaution, nous avons camouflé tous objets contondants, y compris Sophie la Girafe....surtout parce que Sopha qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau lui répond mieux quand elle l'écrase entre ses deux petites menottes.....quand elle ne les occupe pas à arracher la moitié restante de ma chevelure...vous vous demandiez d'où venait la mode de ne se raser qu'un côté de la tête, non pas d'un footballeur pour mieux se rappeler où se situe son cerveau gauche, celui qui commande la Air Max à la semelle légère et apérodynamique gauche, mais d'une mère qui, un jour, a lancé cet ultimatum à son Attila attitré : attention, Léandre-Philéas, je vais compter jusqu'à trois....Sophu, elle, est restée sagement dans son emballage)

Quelques miracles concernant mon premier : il est sorti dehors, un dimanche, pour faire un bonhomme de neige de 2 mètres 50 (qui a tenu 3 semaines, personne n'osant s'approcher de ce monticule de neige, vu les traces sanglantes laissées par les chutes multiples de mon fils dues à ces nombreux essais pour fixer un chapeau (un seau) sur la tête du balaise). Il a eu un 12 en français et un 10 en italien (et il y en a qui ose déclarer que dieu n'existe pas. un 10 en italien cela ne peut être que la marque de dieu ....ou la démission du professeur). Il se laisse pousser les cheveux : le miracle réside dans le fait que leur épaisseur bouclée hypnotise la quatrième au point qu'elle en oublie qu'elle a failli être surnommée Stupeur et Tremblements. Il utilise le téléphone portable que j'ai fini par lui acheter au cas où ....au cas où, ha,ha,ha, je veux dire quand il y a grève de train (pour insulter sa soeur ...j'ai dit miracle, pas que j'avais réussi à le changer).

Je n'ai pas gagné au loto. C'est pour cela que je reviens ici, me contentant de faire le tour de mon monde.

 

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