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je vis, je dis, je ris ...ou pas
11 juin 2007

Bric à brac qui finit par un boum

Mais si je n ais pas de lecteur, je reste ecrivailleur et c est l esprit coriace (et fugace parce que si la bouteille est vide, c est qu elle etait pleine et qu elle peut a nouveau se remplir - je pense me reconvertir dans les sentences incomprehensibles, vu le succes des livres de Marc Levy, j ai certainement ma chance) que je resaisis mes touches afin de vous conter la merveilleuse vie d une epouse comblee (par les kilos en trop et les disputes toujours ereintantes)

Marcus a 4 dents, je ne me souviens plus (et je pense qu il va me falloir dresser un sommaire et un bref (est ce possible ?) resume de chaque billet afin que j evite de me repeter, bien que l age avancant (a mon insu bien que tout le monde le sut) risque de limiter l expression de mes trois neurones restants) si j ai evoque la troisieme dent, mais en meme temps ce sujet, non inepuisable car limite en quantite, n est pas d un complique tel que, si je sautais une etape il en deviendrait incomprehensible (pas comme ma phrase qui, elle, doit suivre chaque mot si elle veut prendre un sens dans le cerveau encore ensommeille d un pote en ciel lecteur). Bref, c est la routine et maintenant je dois moi même sentir s il n y a pas du nouveau dans la bouche de mon fils, ce dernier ne daignant même plus geindre pour attirer mon attention, pour vous informer de l avancee des differentes trouees - mais un bon journaliste familial ne recule devant aucune abjection (et encore, j ai le regret de ne pas pouvoir vous diffuser les photos de ses gencives gonflees et rougeoyantes)

Vendredi matin, j ai amene Hippolyte au college afin qu il se rende compte de l endroit où il va passer ses quatre (au minimum) prochaines annees (comme cela semble fatidique ainsi annonce !). Je suis arrivee avec un fils tout intimide : par des gaillards plus grands que moi (enfin, deja dans sa classe, il y en a qui sont plus grands que moi mais je suis dans une moyenne petite), se la petant un peu (voir gravement beaucoup, pas touche a mon bebe !), des filles habillees comme pour un bal (le maquillage n est plus interdit ? que font ils donc dans ce college qui necessite de s habiller en apparat ? le paraitre, toujours et encore le paraitre. Et je regarde mon fils avec son pull trop petit, et je crains le jour où il va me demander le dernier blouson a la mode, et je lui ressortirais celui que je mettais au college, vu que la mode est un eternel recommencement (et les stylistes des fatigues du detournement). Je l ai laisse dans la salle de reunion, avec son air serieux, decide a ne pas montrer son apprehension et a passer pour brave, disant a peine au revoir a sa pauvre mere tout attristee, mais en même temps rassuree par le fait que le college aller enfin grandir ce grand dadais et que c etait un fils nouveau qui en rejaillirait.

Sauf que quand je suis revenue, c est le fils premier que j ai recuperee, faisant le bebe pour amuser une animatrice qu il connaissait, essayant de grimper sur la palistrade en pierre, m annoncant fierement qu il s etait fait une nouvelle copine et que le college n avait rien d effrayant maintenant qu il connaissait tous les profs. Bref, j ai pas fini de hurler le matin pour qu il s habille, le soir pour qu il fasse ses devoirs et la nuit, pour qu il arrête de se chamailler avec sa soeur pour savoir qui eteindra la lumiere. Attendre le lycee, peut être !

Ais fait la connaissance avec un arbre, vendredi apres midi. J amenais mes enfants a un anniversaire où ils etaient invites (comme pis aler parce que pleins  s etaient desistes mais le petit n a pas eu a le regretter, ils ont su mettre l animation qu il fallait et il aura son we pour tout ranger) lorsque j ai decide de faire une manoeuvre savante avec ma voiture : une marche arriere. J ai recule, recule et j aurais recule encore si un grand boum n avait pas retenit, nous laissant tous pantois (nous, les conducteur et passagers du vehicule, comme tout le voisinage se demandant si la fin du monde etait deja arrivee (pas loin vu le resultat des elections legislatives)). Interloquee, j ai demande aux gosses s ils voyaient la chose qui me permettait de ne pas passer inapercu et dans quoi donc j avais bien pu foncer, le coffre en premier, imagiant un muret de pierre, une balise anti - moi, une taupe insomniaque, que sais je ?. Ils m ont regarde comme si j etais folle finie : ben, c est un arbre ! Vrai de vrai, je suis descendue et y avait un arbre gros comme une petite tour eiffel miniature et ...je l avais pas vu : j ai rendez vous chez mon ophtalmo en aout, survivrais je jusqu ici !

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