Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
je vis, je dis, je ris ...ou pas
3 janvier 2008

retour de vacances : projection de diapos oblige(et autres objets non identifiés)

Parlons vacances, parce que zut, je rentre de vacances et j'ai donc des trucs à raconter sur mes vacances.  En plus, c'était Noël et le Jour de l'an......Je sens que mon blog devient de plus en plus instructif et proche de l'inédit.....

Réveillon de Noël : couchée à 10 heures, endormie à 10h01. Je n'ai pas attendu petit Jésus, parce qu'il est resté, depuis le dernier Noël, sur l'étagère d'un meuble de la cuisine où mes mains s'étaient posées la dernière fois que je l'avais saisi pour le sauver des griffes d'un gamin irrévérencieux et que mon esprit fugace n'a jamais concrétisé la pensée qui me venait à chaque fois que mes yeux se posaient sur lui -- le plus souvent, suite à une bousculade occasionnée par mes fesses rebondies, contrariées par un espace confiné, faisant chuter ce que mon sens du peu pratique mais du plus rapide avait empilé telle une tour de Kapla au petit bonheur la chance et faisant ainsi émerger ce chérubin divin à la lumière cru du néon -- de lui faire rejoindre sa crèche natale bien que je ne me souvienne pas, par ailleurs, où mon sens du peu pratique mais du plus rapide a bien pu la ranger.

Noël : chez mes beaux - parents, avec présence de mes parents et de ma grand mère maternelle, plus quelques tontons et tatas et Jj (peu, leur nombre est ridicule par rapport au mien, donc je souhaite garder leur anonymat). Mon père a gifflé Hippolyte, l'a traité d'erreur et déclaré que la faute de leur éducation déplorable m'incombait totalement. Cela a résolu notre dilemme de savoir qui le garderait pendant les trois jours que nous comptions prendre en amoureux : les trois gosses iraient chez les parents de Jj.

Mercredi 26 : les enfants ont joué 10 mn avec leurs cadeaux, 4 h avec la télévision, 6 h à se chamailler.

Jeudi 27 : après avoir déposé les enfants chez les beaux - parents, direction Chartres où habite un Oncle de Jj. Ce dernier a sorti les grands et petits plats, les restes du réveillon et toutes sortes de victuailles qui renforcent les résolutions pour la nouvelle année de s'inscrire à la salle de sport, d'arrêter de manger du nutella à pleines cuillères ou du moins de ne pas aller à Carrefour après les fêtes pour se jeter sur les boites de chocolat à 50 % (bien que l'année dernière, je sois arrivée trop tard vu que la braderie a du durer le temps qu'il mette les panneaux).

L'après - midi, visite de la ville, de sa cathédrale (je voulais surtout admirer son labyrinthe décrit dans un livre de Kate Mosse, mais le complot s'est resserré sur moi : car non seulement l'accès en était interdit mais l'ampoule du tableau qui l'énumérait était grillée....Oh, tout ça pour un petit Jésus négligé !) et d'une petite église dont les vitraux m'ont tellement passionnée que j'ai demandé à Jj qu'est ce qui lui passait par la tête à s'arrêter d'un seul coup au milieu de la visite, mais nous avions déjà fait un tour et  j'étais prête à lui faire resubir, lui, l'athée de naissance, les affres d'émaux trop mortels !

Pour ne pas me dépayser totalement, je me suis couchée tôt. Mais Jj m'avait caché une tare familiale retentissante... En pleine nuit, les limbes de mon sommeil se sont déchirées sur ce qui ressemblait à une corne de brume, un hélicoptère en vadrouille, un choeur d'ogres sortant d'une taverne, un franchissement du mur du son par une scie grippée. Ce n'était que quelque tante qui, suite à quelques petites années d'enseignement dérangeantes, avait sombré dans une profonde dépression puis dans la 12ème dimension où les petits oiseaux font cuicui nuitamment d'une voix à réveiller une blanche neige très sourde. Mais m'étant exercée au cours de mes différentes colonies de vacances, où les dortoirs ressemblaient à un bataillon d'édredons chargés à blocs et à cris, ce n'est pas un tank roulant sur des boulets orageux qui allait m'empêcher de trouver le repos du guerrier en goguette.

Vendredi 28 : Paris à 1 H de train. Visite d'une exposition au Grand Palais sur la gare et l'art, où nous nous sommes aussi gelés que si nous étions restés 30 mn dehors à attendre que le portail s'ouvre (ce qui fut le cas). Déjeuner (au moins, à Paris, si on ne peut pas se loger, on peut se nourrir pour pas trop cher et bien, ma foi !). Visite de l'aquarium du Trocadéro et là, je dis : STOP AUX ARNAQUES ! Si vous n'êtes pas accompagnés de gamins (qui, mine de rien, coûte leur pesant en billet d'entrée) et que vous n'êtes pas intéressés par le coloriage, spiderman 3, l'émission sur France 3, dont j'ai oublié le nom, qui se passe en parti dans un bus (pas avec l'Instit, je vous en prie mais avec Sammy..non, pas Scoubidou !) et qui est forte intéressante à condition d'avoir le son,  n'entrez pas parce que franchement le tour, même en flanant et s'harnachant à tous les aquariums qu'on daigne dresser sur votre passage, ne vaut pas les 19,5 euros dont vous vous êtes acquittez (mais qui est le coupable ?) à l'entrée. Aussi, après, avons nous fait, ruinés et refroidis, une longue marche dans la capitale où nous avons admiré de majestueux monuments qui ont tous bénéficié d'un dialogue relevé entre Jj et moi. Moi : Qu'est - ce que c'est ? Jj : Je sais pas !

Samedi 29 : Honfleur - 3 H de route. Très belle ville qui valait le détour. Jj a surtout admiré les menus des nombreux restaurants longeant le port. Son choix s'est porté sur le moins cher des plateaux de fruits de mer. Il l'a payé durement !Nous étions des tourtereaux désireux de connaîtres les délices de la chair et nous avons buté sur le tourteau congelé et peu charnu. Nous sommes revenus avec des bouteilles de cidre, poiré et pommeau et des Madeleines. La tata était aux anges ( à défaut d'avoir les pieds sur terre) parce que je lui ai offert une boite de Madeleines avec l'effigie de Proust (pas sur les madeleines, sur la boite...J'ai eu un prix : 4 boites pour le prix de 3...à réfléchir, avec le prix que j'ai payé, j'aurai pu en acheter 24 dans l'hypermarché du coin). Nous avons essayé de lui faire comprendre que ce n'était pas Proust qui avait fait les madeleines et elle nous a récité, à la recherche de son temps de gloire perdu, l'extrait célèbre (....de citron !). Nous lui avons donné un peu de joie dans son monde de...je ne sais pas trop quoi !

Dimanche 30 : retour au bercail, avec un Marcus qui en a lâché sa gamelle lorsqu'il nous a vu....devait être franchement époustoumonné ! Mes beaux - parents avaient l'air dynamiques et pas commotionnés (comment font - ils ?). Les deux grands, eux, étaient épuisés (quelle est la recette miracle ? )

Réveillon du nouvel an : Jj et moi, effort notoire, avons tenu jusqu'à minuit...parce qu'il y avait le Champony à sabrer. A minuit 10, nous roupillions. Jj a tenu à regarder Bigard....heureusement, j'ai pu envoyer les gosses en haut pour qu'ils visionnent un DVD et moi j'avais un bon livre entre les mains (La physique des catastrosphes, puis Elle mais même Elle est plus passionnant qu'un type qui prend prétexte de Mickaël Jackson pour se frictionner les c....et qui ne peut plus s'arrêter ensuite. Dire que le pape l'a béni : pas ça, mon fils, tu vas devenir sourd ! Vaut mieux ça que d'attraper le Bigard !) Jj a failli baisser dans mon estime mais vivre en couple, c'est accepter les défauts de l'autre et bien les ressortir quand il vous fait des reproches !

Mardi 1er janvier : déjeuner chez mes parents. Là, je m'en suis pris au type qui sort avec ma soeur, M. je sais tout qui me porte sur le système, avec ses affirmations que rien ne vaut le sport : il fait du marathon, en critiquant ma cuisine, ma façon de m'habiller et le peu d'exercice que je fais quotidiennement (qu'il élève trois gosses et il verra si je ne cours pas). Dans mon élan, je lui ai sorti que : - les marathoniens ne faisaient pas de vieux os, - que ne pas faire du sport n'était pas une tare et que ceux qui en faisaient n'avaient pas une auréole.. Bref, je me suis enflammée et tout le monde était géné à la fin, moi la première ! Et je n'ai même pas pu regarder Schrek 3 que mon père a acheté en DVD parce que j'ai du m'occuper de Marcus, que j'avais cru confier à Jj mais ce dernier a été happé par les pièges de l'ogre et captivé m'a laissée me dépatouiller avec un gosse qui n'avait cure d'aucune sorte d'un gros type vert (peut pas rester tranquille 5 mn. Qui a dit que la télé servait de nounou ? Au moins, la nounou, elle sait le mettre au lit !)

Et mercredi 2 : reprise du boulot et comptage des semaines me séparant de mes prochaines vacances.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité