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je vis, je dis, je ris ...ou pas
4 novembre 2008

Qui parle de poule, de cuisses mais qui ne vole pas dans les plumes(ou à l'aide d'un gourdin)

Voilà, je suis en vacances et le boulot me poursuit. Hier, un appel téléphonique, l'appareil affiche le numéro honni et animée par un instinct grégaire, préhistorique et franchement stupide qui veut que quand un bruit strident surgi, une action immédiate doit être accomplie pour éteindre la source de la gène auditive (pof, faisait avec son gourdin, le néerdenthal sur le crâne de sa femme qui lui vrillait les tympans à lui reprocher de rester avachi à regarder les mamouths peints sur les murs au lieu d'en ramener un vrai pour nourrir sa famille), j'ai appuyé sur le bouton permettant de me mettre en relation avec un possible casse pied (avez - vous remarqué que la première exclamation qui surgit spontanément quand sonne un téléphone, c'est Oh non qui c'est qui peut bien m'appeler !  puis de foncer décrocher au cas où le joyeux drille aurait l'idée de raccrocher et de nous forcer à inverser les rôles, c'est à dire à l'appeler pour lui demander pourquoi il a appelé ou, au cas où on n'aurait pas de signal d'appel, à téléphoner à toutes nos connaissances pour découvrir celui qui a eu l'idée de nous laisser sur ce casse tête. Je parle aussi des portables, toujours un grognement lors de la vibration ou de l'émission d'une musique plus ou moins bien choisie (faut assumer ensuite quand retentit à toute bringue "fais la poule, fais la poule", ou "amoureuse, je suis une amoureuse" au risque de se faire lyncher par tous les gars qu'attendent leur augmentation de pouvoir d'achat, ou pire "la Marseillaise sifflée par des français tunisiens"...Peut être que le grognement provient justement au souvenir de ce qui sert de sonnerie) - comme si on était demandé pire qu'un homme d'affaire qui ne pouvait même pas s'arrêter 10 mn pour profiter du milliard qu'il venait de gagner en pariant sur le prix de la bouée vu que son pote à la météo lui avait réservé la primeur de l'annonce d'inondations assez brutales....). Rargh, je décroche alors que c'est le boulot qui appelle !!!! Heureusement, mon interlocuteur avait raccroché avant. Je n'ai bien sûr pas poursuivi plus loin la conversation et suis retourné m'occuper de mon petit bidou, tracassée quelques secondes par ce que l'on aurait bien pu me vouloir....

Et voilà que cet après midi, je compose le numéro du docteur afin d'obtenir un rendez vous pour qu'il délivre un certificat médical pour assurer que mon fils peut bien jouer au foot : cela ne fait que deux mois qu'il s'entraîne à raison de deux fois par semaine, mais sans ce laisser passer, il ne peut participer à un vrai match de foot (et faire de mes samedis libres un lointain souvenir alors que déjà mes dimanches sont limités par la pratique du même sport par un mari qui se plaint d'être trop vieux, trop fatigué, qu'il doit laissé sa place aux jeunes mais qui est complètement abattu si jamais son nom ne se trouve pas sur les convocations...surtout qu'il stresse avant un match, tellement concentré qu'il en devient soupe au lait ! Oh quelle joie de connaître bientôt cette double peine, surtout que le jeune appréciera les pertes beaucoup moins vaillamment que le "vieux" et qu'il faudra vingt fois remettre le diamant sur le sillon de l'effort et du réconfort....si en novembre, mes we sont encore épargnés (si je peux parler ainsi de fins de semaine à hurler pour que les enfants fassent leurs devoirs, rangent leur chambre et sortent dehors au lieu de se vautrer devant la télé ... ce qui me vaut un bon coup de gourdin !), c'est que la licence de mon fils a suivi son propre chemin qui n'a jamais recoupé le sien, chacun en était dépositaire mais personne ne pouvait en être sûr. J'ai dû, masochiste que je suis, re-signée afin qu'il entrave définitivement (pas de signe de lassitude, de renoncement pour l'instant : les chaussures de foot sont amorties, un peu plus et ce sera le tour du short et des protège - tibias ! non, le foot n'est pas cher mais il suce votre chair) mes mouvements weekendiaux : et certainement que le petit attrapera le virus pour que moi aussi je participe (parce que là, c'est le "vieux" qui va trimbaler le jeune, vu sa mauvaise influence sur ce petiot qui est obligé de s'ébrouer dehors, par tous les temps, derrière un unique ballon, alors qu'il pourrait rester, bien au chaud, à s'étendre sur un canapé pour entendre les récriminations d'une mère jamais contente !!!!) à la course de voitures qui consiste à amener le compétiteur d'un coin à l'autre de l'arrondissement (heureusement, nous jouons en petite division car nous nous multiplions suffisamment comme ça ! bien que l'équipe de mon mari gagne beaucoup ces dernies temps, faudrait pas qu'ils en arrivent à atteindre le niveau supérieur et à devoir parcourir le département...Je supporte mon mari dans les deux sens du terme, mais c'est bien parce que le foot lui taille de belles cuisses !)

Bref, j'appelle et une dame me répond mécaniquement qu'il n'y a pas de correspondant à ce numéro... Perplexe : le docteur aurait - il changé ses coordonnées, je regarde le numéro composé et je constate que j'ai tapé le zéro du boulot pour quitter le standard ! Ouin, je suis malade du boulot et dire que je reprends jeudi !!!! qu'il pleut toujours autant et que mes enfants sont avachis sur le canapé à regarder la télévision pendant que je suis coincée sur ma chaise à écrire ces fadaises...Qu'on me donne un gourdin !!!!!!!

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