Pose Noël et parle d'autres choses

Je n'ai jamais été une acrobate, ni une accroc à ce que ce soit, sauf à celui qui habille mon pull en ce moment. Jje n'ai jamais collectionné les articles concernant un artiste (le terme people n'existait pas à l'époque, on disait star mais vu le niveau des gens qui apparaissent maintenant dans Gala, l'étoile est filante ne reste que la queue de la comète !) et j'ai du acheter Top 50 une fois dans ma vie, pour essayer d'être djeune parce que j'en avais l'âge. J'ai du essayer de fumer une fois et vu l'odeur que dégage mes cheveux quand j'ai le malheur de traîner dans une fête où chacun jette son feu de paille (une soirée privée bien sûr, parce que les gens ont encore le droit de fumer chez eux...même quand ils reçoivent du public....ça leur couterait trop cher de mettre des bruleurs sur leur terrasse...après, je pourrais aller dans un bar pour me réoxygéner, mais je ne bois pas non plus .... on parle de liberticide quand on interdit le tabac dans les cafés, mais demandez donc un lait fraise et c'est limite si on ne vous parlerez pas comme à une gamine de trois ans qui auraient perdu ses couettes...),je suis heureuse de ne laisser qu'un sillage de sueur derrière moi (sauf quand mon mari me le fait remarquer avec cette mimique dégouté qui vous fait demander où est passé ce jeune homme d'autrefois qui complimentait jusqu'à vos orteils tout tordus, votre haleine matinale si particulière et ne participait aux soulévements des draps que par une énergie cynétique et non une force gazeuse et très odorante). Je manifeste juste une attirance particulièrement néfaste à l'esthétisme envers les pantalons les plus bizarroides et les moins portables (ou à la rigueur dans un placard en route pour Narnia). Mon mari et moi reproduisons le dysformisme sexuel des animaux : un plus gros dont le nuancier de couleur va du bleu marine au bleu marine (et une aversion surprenante de tout ce qui porte un uniforme bleu marine), une toute petite aux couleurs bigarrées camouflant une banalité brune.

Bref, cet accrochage pour dire que mon ordinateur ---si apprécié depuis qu'il est descendu d'un étage, tellement qu'il faut que je prenne un ticket pour pouvoir effleurer son clavier, avec dans le dos le regard envieux de celui qui attend pour enfin savoir si l'aiguillage de la motrice a suivi le signal du terminus pour charbon et autres marchandises sans tombereau (nous sommes remontés à Paris pour un Week end et bah, rebelote, qui a dû se farcir les boutiques de petits trains qui roulent sur l'or des acheteurs....mettez - moi ce catalogue, là. Combien il coûte ? 69 euros...et là, je vous jure le type, il a pas bronché, il a payé....Heu, elle est où la crise, dans le foie certainement ! Mon Jj a résisté aux sirènes d'un truc tout mou censé être des briques pour construire des maisons soi - même (vu la somme des jurons qui vont être crédités en plus du temps qui ne sera pas épargné, j'aurai préféré qu'il les achète toutes faites les maisons, mais c'est un vrai modéliseur (et non démolisseur) ferroviaire (et non aviaire, bien que j'en ai attrapé une certaine grippe : c'est très beau, mais comme les gosses : chez les autres ! parce qu'en vrai, ça fait beaucoup de plans, beaucoup de gommes, beaucoup de km à parcourir pour trouver les mêmes en moins chers sur internet...je ne parle pas des gosses, sur internet, c'est hors de prix et vaut mieux les faire soi - même, au moins, on sait qui accusait quand ils sont mal bâtis : leur père !)--

a un problème avec acrobat reader qui ne veut pas se read (mais me file des rides) et se carapate plutôt que s'acrobater (à se bâter dans les crocs !). Oui, je l'ai désinstallé et l'ai réinstallé : là, il se défile plus(l'était pas un modéle), il plante(complètement dans le chou, quoi !(un mâle typique !).

Rien de grave, juste que je voulais informer ma caisse de sécurité sociale que j'allais la quitter pour une autre et le formulaire est acrobat reader (ça change de la caisse d'épargne qui est accrobate raider et sans filet en plus ! mais, au moins la caisse d'épargne sait chuter avec adresse (et générosité d'un Président qui sait punir le capitalisme) alors que ma caisse, 4 mois après un courrier en due forme et apposition sur chaque feuille de soins, elle m'écrit encore à mon ancienne adresse). Mardi 24 fut en effet mon dernier jour à R..., mon chef m'a bien sûr dit combien il avait été heureux de travailler avec moi, surtout qu'il pensait que j'étais partie depuis deux mois. Je lui ai dit que j'étais blasée (de ses mielleries hypocrites qui font qu'aujourd'hui j'ai les oreilles qui sifflent car il doit être en train de m'encenser devant mon successeur....). Je commence le 5 à M. et je cherche déjà une solution pour me sortir de ce bourbier : le directeur est un pas commode, il va falloir que je sois suffisamment incompétente pour qu'il m'éjecte à un endroit qui me rapproche de chez moi. Je pourrais envisager de faire l'affaire, mais j'ai peur que ma voiture me lâche (car bien sûr, dans ce coin paumé du fond du monde, le train va jusqu'à R mais il ne va pas à M ou il faut passer par R et je pense qu'un trajet aller retour de 5 heures ne fait pas partie de ce que la loi OST (obligation de suer pour travailler) appelle une distance raisonnable.....et puis 5 H de TER, vous imaginez avec les lycéens qui crient comme s'ils ne pouvaient contenir leur joie d'être dans un train bondé qui les amène dans une filière bondé et bouchée à la fois, avec les aveugles de plus de 50 ans qui font des mamours à leur caniche  aussi obéissant qu'un Marcus capriciasus plus quilnenfallus, avec des femmes qui lisent des Da Gay Code affiché bien dans le sens du miroir sur une couverture rose (au cas où on n'aurait pas compris l'énigme), avec des agents senecefe qui monopolisent les sièges sous prétexte qu'ils travaillent pour la boîte(et ben moi, je travaille pour la prison, je vais pas me réserver des cellules pour autant !), avec des espaces trop petits qui font dire à la dame, toujours la même, qu'elle ne peut déplier ses jambes de 1,3 mètres : une fois, vous vous renfrognez d'être petite, deux fois vous vous rengorgez d'être petite, dix huit fois, vous vous demandez si être petite vous empêche d'égorger quelqu'un !

Avant ce dernier jour de boulot bénéfique : je ne sais pas ce que me réserve l'avenir, si ce n'est une mort certaine, mais qui ne tente rien, se fait mouiller quand vient la pluie, nous avons assisté au spectacle de danse d'Octavia. Vous connaissez Octavia : c'est un remake d'Attila, coiffée comme un épouvantail et habillée comme un épouvantail qui se serait mal coiffé. Nous sommes arrivés à l'heure dite avec une fille, je ne dirai pas quelconque, je dirai comme une starlette avant toute intervention chirurgicale trop visible ; les cheveux au vent, naturellement enchevêtré dans un fatras de noeuds, poussières et autres trucs auxquels elle se serait attachée. Elle nous est revenue en larmes parce qu'il fallait lui attacher sa traîne à la ramasse. J'ai beaucoup de choses dans mon sac, des biscuits au cas de faims subites, des dessins à ne surtout pas jeter sous peine de poisse immédiate, des mouchoirs à surtout garder en cas de poisse imminente, mais pas d'élastiques : sauf sur les couches de Marcus mais je ne pense pas que Pampers les ait mis là pour ça. Heureusement, une dame qui connaissait Jj et savait donc qui accuser en cas de vol avait tout le fourbis nécessaire et de mes doigts gourds, j'ai assisté à la transformation d'une chenille dépenaillée en papillon altier(chateau chignon, en sorte). Un conte digne de Cendrillon : mais interdiction au Prince de s'approcher de ma fille, va prendre la pantoufle de vair en pleine poire !

Avec son tutu, elle était royale....c'est fou ce que cet adjectif a perdu en éclat (de voix surtout !). Un peu autoritaire puisqu'elle avait gardé sa voix de braillarde et son dirigisme forcené pour amener les autres filles à suivre une musique qui avait certainement un rythme avant d'être saccadée sous des demi-pointes très marteaunesques. Elle était belle, très fine et elle a bien dansé. Elle a aussi fait sa prestation de Hip Hop mais forcément la magie n'est pas la même, pour elle également parce qu'elle avait perdu son costume et est arrivée alors que la prestation était bien entâmée mais comme chaque danse était bissée (et donc le spectacle agréable au début, une lente agonie par la suite), elle a pu nous permettre de rentrer encore plus tard que tout ce que j'avais prévu.

Hippolyte lui a gagné au foot : 2 - 0 et c'est tout parce que c'est la trève de noël : les magasins ouvrent le dimanche, faudrait pas perdre du temps à courir après un ballon quand on peut s'acheter un salon !

A Paris, nous avons été voir Moustic : super drôle mais je ne saurai transcrire ici les imitations de Jeanne d'arc  ou de Sarkosy - Bourvil (et Sarkosy - brésil , elle est pas mal celle - là : il prend ses vacances là où il vient de terminer une réunion internationale : qui finance son voyage alors ? Nous avons le champion des malins - radins mais il se met au niveau des français : la plupart ne peuvent se payer des vacances, pourquoi le ferait - il ?). Georges Clooney, what else ? two fingers, mon gars, two fingers !