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je vis, je dis, je ris ...ou pas
11 juillet 2009

Cacher ce syndrôme que je ne saurai voir

Aujourd'hui, le Dr Jyvego Dan Lemur va nous parler du syndrôme de la page blanche parce que c'est toujours à lui que l'on fait appelle lorsqu'une idée s'est désistée, une opinion dégonflée, une pensée dérobée, qu'il est toujours disponible et n'a jamais rien d'intéressant à raconter ce qui permet de parler à sa place.

" Qu'est ce que le syndrôme de la page blanche, cela pourrait être celui du bâchelier qui doit rendre sa copie dans 4 heures et à qui on demande ce qu'il pense de la découverte de la Pensylvocroatie, un jour de tempête de 1786, alors que le Prophète Mirama lisait son horoscope en trempant sa barbe dans un ennui profond ; cela pourrait être celui d'un rsaiste qui se contente de signer sa déclaration d'impôt préremplie de pas grand chose de plus alors que le potentiel Isfien souffre du syndrôme de la page pas assez noircie pour pouvoir bénéficier d'un paquet représentant 10 000 Rsa ; cela pourrait être celui du médecin qui reçoit son 150ème patient qui ne souffre pas de la grippe A ; cela pourrait être celui de la grand mère qui ne se souvient plus depuis quand PPDA porte une perruque blonde ; cela pourrait être celui de M. DUMONT Bernard qui se cherche dans l'annuaire pour constater qu'il est passé de la page 130 à la page 131 alors qu'il fait toujours en sorte de téléphoner après 21H00 ; cela pourrait être l'effet Obama qui fait paraître tout palichon, même un magasin fermé le dimanche ; cela pourrît être l'effet papillon car qui dit page blanche en occident dit surabondance d'encre de chine, éradication des pieuvres en colère et destruction de l'oeuvre de Jules Vernes pour incitation à la chaine traciale.

Tout le monde sait que le syndrôme de la page blanche frappe particulièrement ceux qui se proclament écrivains mais ne peuvent le prouver du fait de leur maladie qui pourrait être utile si elle était imaginaire car c'est de l'imagination que sort le hareng qui frétille sur le pont à l'approche de Long Island en essayant d'apercevoir si la liberté porte des bas résilles ou des moufles en laine. Le syndrôme peut être plus ou moins violent, définitif ou juste toucher l'infinitif ; il peut toucher celui qui a reçu l'Interallié ou celui qui a rallié Inter en croyant s'y faire une plume et n'y a trouvé qu'un masque. Le rusé peut essayer de louvoyer en achetant un calepin aux feuilles quadrillées qui peuvent servir de fond à une partie de morpions ; le moderne peut se servir d'un classique pour plagier la bataille des hernies ; l'analyste peut extraire 400 pages sur "le manque d'inspiration pour les nuls"; le passionné peut parcourir le monde à la recherche du texte perdu ; le fataliste peut se désoler que c'est parce que personne ne le lit qu'il n'écrit pas ; le reconnu peut s'ériger en critique pour faire croire qu'il appartient encore à la scène littéraire ; le théatreux peut tirer le rideau ; le persévérant peut se mettre au roman noir...

Le proverbe dit qu'on n'écrit jamais mieux que quand on prend des nouvelles de sa belle - mère. Car si on lui écrit c'est qu'elle est loin et si c'est son notaire qui nous répond, c'est qu'elle est morte.

Ou la faim peut être un bon moyen, à condition de rogner sur ses heures de sommeil car Kid Ordinn est une création de Tibet et qui dit Tibet dit  dalle haï du lama et quand le lama est en colère, il dit tintin !

Le mieux quand on est atteint du syndrôme de la page blanche, c'est de déclarer qu'on a cessé d'écrire parce que le stylo fuyait. Rien de pire qu'un stylo qui fuit ses responsabilités, il manquerait plus que le plombier vienne le jeudi à 14h00 comme il l'a spécifié et c'est la fin des baignoires qui partent de la Gare des Salins à 8 litres à l'heure et croisent des cyclistes qui se piquent de vider leur vessie plus vite que leur seringue.

Et puis ne rien écrire, cela évite de signer des dédicaces et de les retrouver sur ebay vendues plus chères que le chèque reçu par votre éditeur, une somme si ridicule - alors qu'il vous a fallu, pour lutter contre l'esclavage de la page blanche, pratiquer la traite des nègres - que vous ne l'encaisserez jamais...."

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