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je vis, je dis, je ris ...ou pas
7 avril 2010

Pas un mot sur rien

Je ne désire pas parler politique aujourd’hui, trop de rumeurs circulent comme quoi un président ne devrait pas étaler sa vie privée. Rien de plus mauvais que la rumeur…peut être de brandir devant les médias qu’elle a un fondement (aucune allusion au physique de Carla dans cette phrase), de soit – disants agitateurs qui, peut – être, par ce biais, pensent faire baisser la côte de popularité du président ….ah, ah, ah, ça, pour être populaire, l’est populaire notre président, avec son langage châtié, ses manières courtoises, son allure syncopée et ses yeux furibonds. C’est le contraire de Giscard, qui se conviait dans les foyers des français, lui c’est les français qu’il convie à entrer dans son foyer…s’il pouvait nous éviter un troisième tour dans sa chambre pour privilégier les débats en chambres parlementaires….

Je ne parlerai pas non plus écologie, juste une remarque : quand je lis dans un magazine, une femme déclarée qu’elle est heureuse de s’éclairer à la bougie, de laver son linge au lavoir (par sa femme de ménage, le sacrifice animal non, l’asservissement humain, oui) et de faire ses besoins dans la litière du chat, je me demande comment à l’école les professeurs osent encore nous présenter la révolution industrielle comme une énorme avancée sociale, économique et humanitaire. Conspuons Papin, Vomissons Taylor, Ecartelons Appert, Maudissons les prétentions des chinois à se développer, mettons nous à poil dans nos maisons en bois et offrons nos gorges à la nature assoiffée de vengeance….

Pas un mot du climat, qui fait qu’il grêle en pleine chasse aux œufs, obligeant de pauvres enfants sous - alimentés à retarder leur orgie de chocolat et une mère innocente, à pourfendre des buissons pour qu’ils restituent, de sous leur épaisse couche de glaçons, ce qui devrait fondre sous la langue.

Pas un mot sur le sens liturgique des fêtes qui disparaît sous celui du chemin emprunté par les cloches pour semer leurs offrandes. Mes enfants savent à peine que Jésus est né, pourquoi les chagriner en leur parlant de sa mort. Surtout que quand je vais commencer à leur expliquer qu’il a été crucifié sur la croix, mon athée de mari va me rétorquer qu’on ne peut être crucifié que sur une croix, ma mauvaise foi va lui répondre qu’il ferait mieux d’arrêter de me descendre avec son esprit païen et que s’il ne veut pas ressusciter mes remontrances, il ferait mieux d’aller répandre sa bonne parole ailleurs ; moi aussi, je sais multiplier les pains !

Pas un mot de plus sur ce billet qui ne doit pas être imprimé, supprimé comme dit mon fils…

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