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je vis, je dis, je ris ...ou pas
30 mai 2010

Journal à lire et à délire

LA GAZETTE DU JOURNAL DU QUOTIDIEN


            Aujourd’hui, 10 gibouleux de l’année 36 de mon calendrier personnel, c’est la journée du Bonheur. Toute mine grise, maussade est exclue. Je mets donc tout de suite de la couleur et le monde est déjà plus joyeux.

Plus de crise, plus de critique acerbe d’un président qui gouverne en fonction des coups de projecteur, plus de second degré sarcastique avec des entendus tellement sous qu’on en a perdu la compréhension.

Que de la joie, de la bonne humeur, avec pour musique de fond « La mélodie du Bonheur », en évitant cependant de découper dans les rideaux du salon nos nouveaux costumes de clowns rigolos.

Si, comme ma fille, vous déplorez les mauvaises nouvelles qu’on vous sérine à longueur de journée, lisez notre gazette qui sait ne pas se prendre au sérieux ni craindre les serre – yeux (synonyme des fronce – sourcils). Dans ce numéro, vous trouverez un hymne à la vie en rose, avec la joyeuse participation de troublions involontaires qui vont squatter vos zygomatiques, vous donner la banane à glisser sur vos soucis.

 

La gazette du journal du quotidien : pas de politique, pas de réflexion, pas de vérité, juste du temps à perdre (et quelques menus deniers du dernier cri)   

            M. FRIGOUNET a gagné à la loterie des Chasseurs Alpins Marnais. Il a remporté un safari pour 2 à Vichy, où il aura l’occasion d’observer une faune variée et exotique. Attention M. FRIGOUNET de ne pas trop vous approcher des vitrines sous peine d’être agressé par les étiquettes.

Mme SAILLIERE a retrouvé la pièce de 10 francs qu’elle insérait dans un caddy pour faire ses courses. Elle était sous le coussin du fauteuil, en compagnie d’une paire de lunettes, d’un carnet de sudoku, d’une robe toute fripée et de bas de contention. Toute heureuse, elle a fêté l’événement en allant à Auchan. Elle le prend comme un symbole pour espérer revoir sa mère qui avait disparu dans le même temps.

M. POTANE a gagné son procès contre la Régie Renoult qui est condamnée à positionner la marche arrière sur l’arrière du levier de vitesse. Une grande victoire pour ceux qui ont dû affronter des voitures décidées à emboutir le trottoir sous le regard goguenard de moqueurs attirés par ce combat déloyal.

Le train de 18h42 en direction de ZYVATI est parti à l’heure et est arrivé à l’heure à la grande stupéfaction des boulistes habitués à boire le Pastis au Buffet de la Gare. Ils ont promis de ne plus boire de leur vie.

            Melle POISSON va enfin passer un mois d’Avril sans subir de quolibet ; Elle a dit oui à M. BOSSIN.

            M. ROBERTO a dérapé en marchant sur une crotte de chien, a essayé de se rattraper à Mme TURPIN qui sortait du coiffeur. Mme TURPIN, déséquilibrée, a lâché son sac, qui s’est déversé dans la bouche d’égout. M. MONDIN, égoutier, a reçu le porte monnaie, bien aminci, sur la tête, mais, estourbi, n’a pu l’empêcher de tomber dans le canal. M. ROBERTO, Mme TURPIN et M.MONDIN se sont remis de leurs émotions et de leurs membres et se sont félicités que M. ROBERTO se soit souillé du pied gauche.

            Le Dr VENDIVERT a trouvé la solution pour qu’une tartine, quand elle chute, ne tombe pas sur le côté beurré : il suffit de la beurrer une fois qu’elle a chuté.

            Melle MONTROGNON, en lisant le journal, a compté plus de pages actualité que de pages sport et a constaté que le programme télé ne diffusait aucun feuilleton policier. Pensant qu’elle rêvait, elle a sonné chez son voisin, M. DEPOME, pour lui déclarer sa flamme. Il lui a tout de suite proposé de s’asseoir sur son canapé, pour visionner « Les Experts aux Jeux Olympiques. »

             Les Restos du coeur ont enfin fermés. Les familles en difficulté se sont mises à enregistrer des vidéos sur youtube et ont engrangé plus de dons que les Enfoirés. Comme quoi on peut être philantrope et mélomane.

 

            Comme je sens que le succés de ce numéro du bonheur va être limité, je stoppe mon tirage : le bonheur des uns fait le malheur des journalistes.

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