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je vis, je dis, je ris ...ou pas
23 avril 2012

Trou dans la zone d'embarquement

Juste un petit mot pour mon mari expéditionnaire voyageur intergalactique en orbite autour de la planète Murphy. Après le brouillard entraineur de tourner en rond, la carte hôtel muette, voici le camion défonceur d'avion !

Mon mari, donc, ce cher et tendre sans qui ce blog ne serait qu'un néant d'apocalypse, devait s'envoler pour Manchester afin d'apprendre aux anglais qu'il n'y a pas que le foot dans la vie, il y a aussi la Manche...à air en l'occurence (jeux de mots stupides, mais comme ce billet doit être court, je fais un condensé. Ceux qui ne comprennent pas et souhaitent avoir une explication de texte, sont priés de m'expliquer ce qu'ils ont trouvé d'attirant dans les solutions économiques préconisées par Marine...sans fond en l'occurence).

 Il était parvenu sans encombre jusqu'à Paris, à l'heure, c'est-à-dire suffisamment tôt pour s'enquérir, se réenquérir et se réenquérir du numéro de la porte d'embarquement auprès d'une hotesse avenante, aguicheuse et vaguement putassière, et suffisamment tard pour ne pas nuire à la réputation de ponctualité contrariée de la sncf. Les premiers passagers avaient embarqués, quand un camion affrêté mû par on ne sait quelle révolte ("avec Sarkosy, délestez - vous des lourdeurs sécuritaires " ; "avec Eva, vous n'auriez pas agrandi le trou de l'ozone" ; "avec Mélenchon, méfiez-vous des envolées qui cachent le vide" ; "avec Cheminade, le plus court chemin pour Mars, c'est de creuser Vénus" ; "avec Le Pen, j'suis en colère et ça se vend"), fonça dans la carlingue de l'avion, y laissant l'empreinte d'un phare et d'un déodorisant senteur cuvette de toilette avant cillit bang.

Les premiers passagers qui avaient vaincu vaillamment les barrières sociales pour prétendre aux meilleures places, ayant oublié que si le premier spermatozoïde gagne le droit de se reproduire, c'est lui seul qui doit ensuite encaisser les affres de l'édition, furent, dans la moins panique possible (c'est à dire les hommes d'abord, les femmes et les enfants non écrasés ensuite), évacués. Que ce serait-il passé si ces gens avaient su qu'ils ne devaient cette mésaventure qu'à la présence funeste d'un homme à barbichon poursuivi par les ondes négatives du sort misérable dans sa noirceur répétitive et son acharnement coriace ? (hier, son équipe n'a t'elle pas perdu 3 à 0....alors qu'il n'était pas seul à jouer....)

Suspens : mon mari est-il dans l'avion suivant ou l'avion suivant est-il sur mon mari ? Réponse au prochain épisode....

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