Le slip du martien

30 mai 2010

Me promenant furtivement et honteusement sur un site à ne pas cliquer entre toutes les souris, voilà que mes yeux candides tombent sur l'annonce qu'un concours est organisé pour remporter un slip d'une taille imposante si ce n'est d'une blancheur éclatante. Après m'être frotté plusieurs fois les yeux, le slip n'en est pas devenu plus blanc mais j'ai compris que si le prix était dérisoire (n'en déplaise à l'auteur qui, j'espère, n'est pas susceptible au point de se mesurer à moi... mon genre m'interdisant de me poser en étalon...), l'enjeu était d'importance puisqu'il s'agissait de faire reconnaître au maître wikio qu'il avait un empereur dont vous trouverez l'étendard en cliquant ici

http://hotllywood.canalblog.com/archives/2010/03/17/17262941.html (je donne peut être mon link au chat)

Voyez comme ce slip claironne fièrement l'absurdité d'un monde où pour atteindre les sommets, il faut frôler les bas fonds (j'en tiens une couche, parfois !).

Pour gagner ce slip si clinquant, il fallait un prétexte et le thème du concours est donc "les martiens", au pluriel car si M. Hot (si je peux me permettre cette familiarité mais quand vous avez vu le slip d'une personne, vous avez, comment dire, partagé une certaine intimité) avait choisi pour sujet "le martien", il nous aurait mis face à notre propre individualité et à notre propre solitude face à un thème si vaste que mon inspiration peine à trouver son souffle.

Tout le monde a croisé un martien, au moins une fois dans sa vie. Demandez à Germaine, elle faisait bien tranquillement ses pâtes, avec des oeufs datés du jour de ponte (pondu le" ... .... 19..."(cela pourrait être le thème d'un autre concours, quand est - ce que la pub lustucru et les martiens a t'elle été créée, prix à remporter, les chaussettes de mon fils, ce qui permettrait aux aveugles de participer) par un publicitaire venant de recevoir un freesbee entre les deux yeux, alors qu'il traversait un parc après avoir prétexté une réunion importante pour échapper aux raviolis aigres, servis par sa mère, comme tous les jeudis (les vendredis étant réservés aux poissons qui s'ils ont été catholiques un jour, ont été réformés depuis) et qu'il était en train de regarder le ciel en implorant que quelqu'un vienne lui enlever cette pustulence rabougrie, aux yeux exorbités qui lui interdisait de manger au self sous peine de ne plus lui laver ses slips...aussi distendus et peu nets que celui qui nous préoccupe, d'autant plus s'il devait atterrir dans notre placard !), quand surgissent de pauvres énerguménes verdâtres qui....bon, je ne me souviens plus trop de la suite mais je ne pense pas qu'elle soit très affriolante et ne permettra certainement pas à M. Hot de séduire ce panel d'internautes plus intéressé par le contenu que par le contenant, je parle bien sûr des adeptes ....

de Lacan qui "par un jeu métonymique entre contenu et contenant, fait l'équivalence entre objet et plus-de-jouir. Cet objet est l'objet qui viendrait satisfaire la jouissance. Enfin, pour l'homme son désir est lié à sa cause, le plus-de-jouir". Je ne sais pas si avec ce passage j'ai perdu ou gagné un lectorat à M. Hot mais j'ai certainement perdu le fil d'un slip fort décousu.

Les martiens habitent donc la planète Mars où ça repart sitôt la mise en bouche accompli (oubliez qu'un slip est à remporter sinon mes propos vont être mal interprétés). Ils sont souvent dépeints comme verts, décrits comme écumant un langage incompréhensible pour tout bon terrien,doté d'une petite taille compensée non par des talonnettes, je ne parle pas de notre premier gesticulateur en chef, mais par un crâne proéminent, dépourvu de la moindre pilosité, d'où déjà ma première déduction ethnologique, biologique, sociologique, psychopathologique et pathétilogique : le pou martien n'existe pas.

Les martiens sont des êtres sexués, ce ne sont donc pas des anges et nous pouvons craindre qu'ils nous envahissent un jour, déjà je crains qu'ils n'envahissent un certain nombre de billets du fait d'un concours dont le trophée est je le rappelle...un slip, ce qui me fait dire que si le ridicule ne tue pas, le martien est inoffensif...

Voilà un martien insouciant, voletant joyeusement vers sa hmswihm (tous les mots italiques sont en martien), il sourit après une dure journée de blotdmdr, il pense à tous les zlpfmrf qu'il va pouvoir offrir à ses chnards, il sent d'ici la bonne odeur du ptuieauld que lui a préparé sa petite mégggggr adorée. Il caresse son slumfargh qui l'accueille en héro. Mais soudain l'effroi, le Pot cataleptique, l'Apocalypse, il regarde son séant....il n'a point de jambes pour enfiler le slip de M. Hot; il n'est pas assez culotté pour lui demander un sursis de petite sirène ; il rougit, ce qui pour un martien équivaut à un harakiri et voilà comment une espèce disparait à cause d'une louche affaire ...